Le manuscrit de Cambridge (1382) 

de la philologie Germanique aux études yiddish

Jean Baumgarten

pp. 69-85

Dans la langue yiddish, le sustrat germanique reste largement dominant ; d’où l’importance des modèles de la philologie germanique dans la constitution des études yiddish. Deux questions permettent de mesurer la fascination et le pouvoir d’aimantation de la science allemande sur le domaine yiddish :— l’étude de la langue du « manuscrit de Cambridge » (1382), recueil de chants épiques inspirés par des sources juives et chrétiennes. La dénomination de la langue de ces textes (moyen haut allemand en caractères hébraïques ou yiddish ancien ?) déterminent deux approches antithétiques de la littérature juive en langue vernaculaire ;— la théorie des Spielmänner juifs constitue un autre aspect du mimétisme qui a existé entre histoire de la littérature germanique et critique littéraire yiddish.Ces deux questions témoignent du poids de la culture germanique dans l’émergence d’une science du yiddish.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.512

Full citation:

Baumgarten, J. (1995). Le manuscrit de Cambridge (1382) : de la philologie Germanique aux études yiddish. Revue germanique internationale - ancienne série 4, pp. 69-85.

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