De la Traumdeutung au Moïse 

le souci permanent d'une analyse profane

Michel Plon

pp. 81-97

Il pourrait sembler, aujourd’hui, que la question de l’analyse profane, telle que Freud la posait en 1926, n’ait plus de raison d’être et que notamment le problème des relations entre la psychanalyse et la médecine soit dépassé.On s’efforce d’établir dans cet article que, tout au contraire, ce point aussi décisif que conflictuel, outre qu’il ne surgit pas seulement en 1926 mais traverse de part en part toute l’œuvre freudienne, demeure d’une complète actualité : par-delà le masque trompeur de la psychologie posée comme nouvel adversaire de la psychanalyse, c’est toujours la chose médicale, le modèle de la médecine scientifique et ses relations nouvelles avec les neurosciences qui demeurent, en dernière instance, le point de résistance majeur à la psychanalyse.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.805

Full citation:

Plon, M. (2000). De la Traumdeutung au Moïse : le souci permanent d'une analyse profane. Revue germanique internationale - ancienne série 14, pp. 81-97.

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