Les recherches sur l'Extrême-Orient au début du XIXe siècle ou Paris, Mecque des orientalistes allemands

Hartmut Walravens

pp. 33-48

Cette contribution étudie, en se concentrant sur le domaine des études extrême-orientales, l’attrait exercé par la capitale française durant la première moitié du XIXe siècle sur les orientalistes allemands. À cette époque, les études orientales s’émancipaient tout juste de la théologie, les différentes disciplines étaient encore en cours de formation et la séparation entre les différents domaines de recherche était encore assez floue. À côté des trésors de la Bibliothèque royale et de l’Ecole vivante des langues orientales, ce furent en premier lieu les personnalités des érudits enseignant à Paris qui attirèrent les étudiants : Silvestre de Sacy, Abel-Rémusat, puis, après la mort de ce dernier en 1832, Stanislas Julien, et enfin Julius Klaproth. La Société asiatique et le Journal asiatique, créé en 1822, augmentèrent encore l’attractivité de ce centre orientaliste unique à l’époque. – Cet article repose essentiellement sur l’étude des correspondances. Pour poursuivre ces recherches, une prise en compte d’autres sources, dans la mesure où les archives existent, serait souhaitable.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.392

Full citation:

Walravens, H. (2008). Les recherches sur l'Extrême-Orient au début du XIXe siècle ou Paris, Mecque des orientalistes allemands. Revue germanique internationale 7, pp. 33-48.

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