Les ballades de Schiller et leur message éthique et religieux sous-jacent

Helmut Koopmann

pp. 59-70

Les ballades de Schiller, dont la plupart parurent en 1798, se voulaient un contrepoids aux Xénies parues peu de temps auparavant et qui avaient fustigé le monde littéraire d’alors. Elle offrent des cas exemplaires et des pièces didactiques sous forme épique, veulent être des directives pour bien agir et sont en cela une transposition de ce que Schiller dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme avait exigé : à partir des exemples que les ballades présentaient on pouvait montrer de quelle manière l’homme devait se comporter. Les valeurs qu’elles démontrent, amitié, confiance, équité, sont celles de la société bourgeoise déjà intérieurement menacée, ce sont les maximes sociales, ici une fois encore défendues, du monde non-aristocratique du xviiie siècle. Mais le véritable message sous-jacent des ballades est d’essence religieuse : de nombreux symboles et événements chrétiens parcourent les ballades. Le mot de Schiller, « L’histoire universelle est le jugement universel », est dans les ballades devenu réalité.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.1024

Full citation:

Koopmann, H. (2004). Les ballades de Schiller et leur message éthique et religieux sous-jacent. Revue germanique internationale - ancienne série 22, pp. 59-70.

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