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La biologie est habituellement considérée comme une partie de la science de la nature. Lorsqu'une tâche concrète suscite des réflexions concernant l'épistémologie, c'est que l'application de la méthode de décomposition atomistique, usitée dans la science de la nature, s'avère peu satisfaisante pour l'intelligence — à partir des faits révélés par la méthode — du comportement d'un organisme, en particulier de celui des êtres humains. Il arrive souvent que même une description sans ambiguïte n'est pas possible, parce qu'il existe de nombreuses contradictions dans les phénomènes observés. Le problème principal de la biologie n'est pas résolu. Notamment la question de savoir d'où vient l'ordre et le sens — problème si caractéristique du comportement de l'organisme — dans ce chaos qu'est la somme énorme de faits séparés et contradictoires. Cet état de choses a conduit à admettre un nombre toujours croissant de principes nouveaux supposés de devoir garantir cet ordre et ce sens. Tous ces principes nouveaux — qu'ils soient de type anatomique, physiologique, psychologique, métaphysique — ont pour trait commun d'introduire des facteurs étrangers à ce principe fondamental selon lequel on supposait que la vie de l'organisme était ordonnée de façon à supporter les tentatives de traitement atomistique.

DOI: 10.1007/978-94-010-2855-4_15

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